jeudi 9 novembre 2017

NOTE à propos des PARADISE PAPERS 

Le travail de journalistes, unis dans la recherche commune de la vérité sur les mouvements de capitaux, met aujourd’hui en lumière les mécanismes déployés par nombre de particuliers ou de sociétés pour…« échapper » à l’impôt au moyen en particulier « d’optimisation » ou « d’évasion » fiscale de placements dans des « paradis » fiscaux. 

S’il faut saluer, ce que tout le monde fait, la qualité, la somme du travail entrepris, les intentions louables des journalistes qui en la matière font un véritable travail de service public de l’information en lieu et place, comme il se devrait, d’un travail judiciaire diligenté par les politiques qui nous gouvernent, il convient cependant d’examiner les choses d’un peu plus près tant les mots sont dévoyés. 

Vous avez dit « paradis » fiscal ? Mais de quoi nous parle-t-on et qu’est-ce qu’un paradis fiscal ? Le Monde du 8 novembre publie sur le sujet un lexique et on y trouve comme définition « Pays ou territoire où certains impôts sont très bas, voire inexistants, et qui cultive une certaine opacité sur les titulaires des comptes et des sociétés. Leur définition varie selon l’époque et l’organisation qui établit la liste des paradis fiscaux. ». On apprend, par ailleurs dans ce même numéro que pour l’UE aucun des pays membres ne sont des paradis fiscaux et que la liste retenue par Bruxelles se limite à 12 pays. 

Donc l’Irlande pourtant siège entre autres de Ryanair ce qui permet à la compagnie de faire de sacrées économies d’impôts n’est pas concernée ? La Suisse qui taxe les bénéfices déclarés à 5% au lieu de 33% en France et où le secret bancaire est un sport national ne serait donc pas un paradis fiscal ? Cela est d’autant plus surprenant que, depuis 2003, grâce à la loi faite par un ministre des finances nommé Sarkozy, celui-là même qui devenu président jurera plus tard de faire la chasse aux « paradis » fiscaux, grâce à lui donc, une multinationale comme UNILEVER a pu créer une « SUPPLY CHAIN » (GCL en français Gestion de la Chaîne Logistique terme malheureusement absent du lexique du Monde…), la domicilier en Suisse et économiser des dizaines de millions d’euros d’impôts sur les bénéfices réalisés à FRALIB à Gémenos et artificiellement ôtés du résultat de l’entreprise…ce qui servira plus tard comme argument pour justifier la fermeture. 

Qu’il s’agisse de Ryanair, UNILEVER pour ne s’en tenir qu’à ces deux exemples, ce qu’il nous faut retenir c’est que ces multinationales ne font rien d’illégal et c’est bien là le problème ! 

Optimisation, évasion ou fraude fiscale ? Toujours en partant du même lexique et non d’interprétations spécifiques à la CGT l’optimisation fiscale est l’« utilisation de moyens légaux pour baisser le montant de son imposition, voire y échapper. La Commission européenne a ainsi relevé que les multinationales contribuaient à l’impôt en moyenne à hauteur de 10 % de leurs bénéfices réalisés en Europe, contre 23 % en moyenne pour les autres entreprises. » On parle bien de moyens légaux qui permettent l’évasion. A cela s’ajoute la fraude plus difficile à jauger Selon Eric Alt, vice-président d’ANTICOR la combinaison de ces 3 mesures représenterait chaque année, rien que pour la France, un manque à gagner entre 80 milliards et 100 milliards d’euros. S’il s’agit de moyens légaux c’est donc bien sur la loi (et les contrôles pour ce qui concerne la fraude) qu’il faut agir et ne pas laisser croire que ce ne serait qu’affaire d’individus. 

Face à ce qui apparait comme un énorme scandale que propose le gouvernement que l’on n’avait encore connu si comique ? La privation de droits civiques !!! Ah c’est sûr que pour les actionnaires américains de Google ou hollandais d’UNILEVER ça va être efficace…. Comme le rappelle la CGT on est devant une situation où, « Afin de réduire ou de ne pas payer l’impôt sur leurs profits, les entreprises font du lobbying auprès des États et ceux-ci mettent en place des dispositifs qui leur permettent d’échapper à l’impôt soi-disant en toute légalité. Pis encore, ces entreprises profitent souvent de multiples aides et exonérations fiscales et sociales. Ce qui risque de se traduire d’ailleurs, une nouvelle fois, par un record, en 2018, concernant le crédit d’impôt et divers dégrèvements accordés par l’État aux entreprises ; pouvant atteindre 172 milliards d’euros (…)» 

Quel que soit l’adjectif ou le surnom qu’on leur donne, il y a de par le monde, dans ce système économique mondial qui fonctionne selon la loi de la jungle, des pays qui ont des règles, une législation et une histoire différentes. 

Pour l’instant force est de constater qu’au-delà des déclarations parfois empreintes de bonnes intentions (mais nous le savons « l’enfer est pavé de bonnes intentions ») les instances internationales (FMI et banque mondiale dirigés par les USA, ONU…) ne font concrètement rien pour que les multinationales et les plus fortunés de ce monde soient obligés de contribuer à la construction d’écoles, d’hôpitaux, de services dont les pays ont besoin. 

Si en France on veut régler cette question d’une production et d’un échange de richesses au service de la nation il faut (et il suffit) que ce soit la nation et non quelques privilégiés qui soient les propriétaires de ces richesses créées afin qu’elles soient réparties pour le bien de tous. Que l’on appelle cela appropriation sociale, socialisation ou nationalisation, la solution à terme est là. 

Dans l’immédiat nous devons agir, comme le dit la CGT, pour qu’« au lieu d’orienter encore plus le système fiscal et social vers la satisfaction des détenteurs de capitaux, l’État opère une véritable réforme fiscale, pour plus de justice sociale et plus d’efficacité économique. » 

Avec ce gouvernement, nous le savons bien, seule la mobilisation le permettra et pour cette raison aussi le rendez-vous du 16 novembre prochain est incontournable.

lundi 30 octobre 2017

Journée du 16 novembre 2017 : 

Public, privé, toutes les raisons de se mobiliser !

Depuis l’élection du président Macron, nous assistons à la mise en place d’une série de réformes ultralibérales qui cassent tous nos conquis sociaux. Ces derniers ont pourtant permis de faire progresser notre société, d’élever les conditions de vie et de travail des salarié·e·s, de gagner l’allongement de l’espérance de vie, etc.

Pour la CGT, la page des ordonnances n’est pas tournée
La nouvelle réforme du droit du travail à travers toute une série de décrets en préparation est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et l’employeur.
Ces mesures visent à généraliser la précarité, à faciliter les licenciements, à détourner les règles de négociation, de représentation et de défense collectives des salarié·e·s.
Les décrets ne sont pas encore publiés que le gouvernement lance une autre série de réformes sur la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage, avant de s’attaquer aux retraites…
Au fil de la publication des décrets d’application des ordonnances, la « loi travail » est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et son employeur qui ne porte pas son nom. Cette attaque contre le Code du travail et le statut de salarié·e repose sur 3 piliers :
  • simplification des modalités de licenciement individuel et collectif
    Le contenu des ordonnances se traduit par une simplification administrative de la procédure de licenciement individuel ou collectif. L’employeur n’aurait plus obligation de préciser le motif dans le courrier de licenciement (aujourd’hui le non-respect de cette règle entraîne l’annulation du licenciement). Ce dernier serait remplacé par un document type Cerfa. L’employeur pourrait modifier le motif ultérieurement, jusque devant le juge en cas de recours. La création d’une rupture conventionnelle collective met fin à l’existence du plan de sauvegarde de l’emploi, qui devait être présenté aux IRP et qui demandait la création de mesures d’accompagnement ou de reclassement. Tout cela disparaît ;
  • fusion des instances représentatives du personnel et réduction du champ d’intervention
    Il est prévu la fusion des instances DP, CE et CHSCT en un comité social et économique. Cette mesure va conduire à un éloignement des élu·e·s de proximité en raison du manque de moyens pour réaliser l’ensemble de leurs mandats. Il s’agit de réduire le périmètre de contrôle et d’intervention des salarié·e·s dans la gestion quotidienne de leurs entreprises. La disparation d’un CHSCT de plein droit est une aubaine pour les entreprises, qui ne seront plus contraintes à devoir prendre des mesures pour assurer la santé et la sécurité de leurs salarié·e·s ;
  • renvoi de la négociation qui jusqu’à présent relevait de la branche au niveau de l’entreprise 
    Le Medef se voit offrir l’opportunité de créer un « Code du travail » par entreprise, voire par salarié·e. En effet, les nouvelles modalités de négociation qui pourraient être appliquées mettent fin à l’existence d’un socle commun de garanties collectives entre salarié·e·s, tant au niveau national qu’au niveau du secteur professionnel. En effet, alors que la loi encadre jusqu’à présent la durée d’une période d’essai ou la durée d’un CDD, les ordonnances renvoient ces dispositions à la négociation de branche.
Une politique menée au service du patronat et de la finance
Le gouvernement n’agit que pour transformer notre société en profondeur et l’adapter coûte que coûte aux exigences du capitalisme mondialisé et financiarisé.
C’est bien dans cette logique que Macron a mis en route le rouleau compresseur de la destruction sociale en s’attaquant à notre Code du travail, aux statuts et aux missions de la fonction publique, tout en voulant détruire simultanément l’ensemble des protections des salarié·e·s, que ce soit la Sécurité sociale, les retraites, le droit à la formation ou l’indemnisation du chômage.

Salarié·e·s du privé et du public, tout·e·s concerné·e·s
Au-delà des répercussions que vont avoir les réformes du droit du travail sur la fonction publique, le gouvernement entend poursuivre les ponctions sur les budgets publics actuellement en débat à l’Assemblée.
Les député·e·s ont voté la baisse de l’ISF pour un montant de près de 4 milliards d’euros en faveur des plus riches… et se sont dans le même temps prononcés pour l’augmentation de la CSG, qui va gravement impacter les revenus des retraités et des fonctionnaires.

Des mesures graves qui pèsent sur la santé des populations
Surtout, ne tombez pas malade ! Avec 3 milliards d’euros d’économies sur l’assurance maladie, qui pourrait croire qu’il sera plus facile de se faire soigner demain ?
La ministre de la Santé préfère se lancer dans une chasse aux « fraudeurs », la fermeture de lits d’hôpitaux, l’augmentation du forfait hospitalier (qui finalement reviendra à la charge des usagers), plutôt que d’investir dans un système de santé moderne qui réponde aux besoins des populations.

Rien ne justifie toutes ces régressions sociales !
Il est grand temps de mettre un coup d’arrêt à cette politique et d’exiger de véritables mesures de progrès social en faveur des salarié·e·s, des jeunes, des retraité·e·s. Notre pays en a largement les moyens : la France est championne d’Europe des dividendes versés à ses actionnaires (54 milliards d’euros l’an dernier).
  • Il est possible de réduire le temps de travail, d’augmenter les salaires et de renforcer les garanties collectives ;
  • il est possible de développer les services publics pour améliorer le quotidien des populations dans tous les territoires ;
  • il est possible de renforcer la protection sociale des populations par une reconquête de notre Sécurité sociale solidaire, universelle, à partir des richesses créées par notre travail.
Que l’on soit salarié·e du public ou du privé, étudiant·e, jeune, retraité·e ou privé·e d’emploi, nous sommes tou·te·s concerné·e·s et nous avons toutes les raisons de nous mobiliser le 16 novembre prochain.

Toutes les conquêtes sociales ont été gagnées par la lutte. Le 16 novembre, journée nationale interprofessionnelle et intersyndicale grèves et manifestations partout en France Si on agit, il est possible de gagner !

vendredi 13 octobre 2017

Le 19 octobre, dans la rue pour l’amélioration de nos conditions de travail

Le 19 octobre, dans la rue pour l’amélioration des conditions de travail !

Code du travail, statut des fonctionnaires, mêmes attaques, mêmes combats
La puissante mobilisation unitaire du 10 octobre de la Fonction publique est un message clair : la politique de Macron et Philippe, on n’en veut pas ! Le mouvement social s’élargit, il doit prendre de l’ampleur dans les mois à venir.

Le gouvernement ne cesse de le répéter, par crainte d’un embrasement généralisé du mouvement social, la loi travail et les ordonnances ne concernent pas les fonctionnaires. La CGT a, au contraire une toute autre analyse de la situation.

Prenons le cas du jour de carence : ce système n’existait jusqu’à 2012 que dans le secteur privé, puisque c’est une mesure antinomique avec le statut.

Cela n’a pas empêché Nicolas Sarkozy, par simple décret, de l’imposer à plus de 5 millions de fonctionnaires.

Alors qu’est ce qui empêcherait aujourd’hui le gouvernement de faire pareil pour toutes les mesures de régressions sociales contenues dans la loi travail et les ordonnances…

1-Temps de travail
Alors que depuis plus de 2 ans maintenant les fonctionnaires se battent pour conserver les 35 h, une pression sans précédent est mise pour augmenter le temps de travail, réduire le nombre de poste et réaliser ainsi des réductions budgétaires sur le dos des services publics. Avec un simple décret, le temps de travail pourrait être augmenté sur une période donnée jusqu’à 48 h hebdomadaire sans aucune contrepartie financière.

La CGT est convaincue que la lutte contre le chômage ne passera que par une diminution du temps de travail et revendique les 32 heures hebdomadaire pour tous.

2-Fusion des instances représentatives du personnel
Les CHSCT sont des instances essentielles pour la reconnaissance des risques psychosociaux, pour lutter contre les conditions de travail parfois dangereuses que les agents subissent. Malheureusement l’expérience démontre que ces points-là, s’ils n’ont pas une instance dédiée sont souvent mal pris en compte.

La CGT reste persuadée de l’utilité de chaque instance représentative dès l’instant que les salariés s’en emparent pour améliorer leurs conditions de travail.

3-Autorisations spéciales d’absences
Que cela soit pour une garde d’enfants, pour un mariage, pour un déménagement les fonctionnaires bénéficient d’autorisations spéciales d’absence sur justificatifs. Tous comme les employés du privé dans leur convention collective. Avec les dispositions prévues dans les ordonnances et qui peuvent donc être appliquées dans la fonction publique par simple décret, ces autorisations d’absence pourront elles aussi être supprimées.

4-Fin de la prise en charge à 100% des arrêts maladie ou maternité
La loi prévoit que l’indemnisation d’un arrêt maladie représente 50% du salaire, après 3 jours de carences. Pour les congés maternité, c’est 100% du salaire net (les primes ne sont pas prises en compte), dans la limite du plafond de la sécurité sociale. Cette disposition est améliorée par la majorité des conventions collectives et par le statut. Par simple décret, seul le minimum légal, c’est-à-dire 50% du salaire après 1 jour de carence (voire 2 ou 3) et 100% du salaire net pour les congés maternité.

La CGT revendique que les arrêts maladies et maternité soient intégralement pris en charge par la protection sociale, système égalitaire et juste largement dépecé par les nombreuses exonérations de cotisations patronales.

5-Instauration du CDI de projet
Les ordonnances permettent à toutes les branches professionnelles de mettre en place des CDI de projets sans aucune conditions ni contrepartie pour le salarié. Dès la fin du projet ou des tâches pour lesquelles le salarié aura été recruté, l’employeur pourra mettre fin au contrat de travail. Toujours un simple décret pour une application identique dans la Fonction Publique. Et là plus particulièrement les cadres seront concernés.

La CGT revendique des créations massives d’emplois statutaires dans la fonction Publique au regard des besoins de la population. Il faut en finir avec les restructurations, les plans de privatisation et la mise en concurrence entre les services publics et le secteur privé...

La dépense publique n’est pas un problème, c’est quand elle est forte que la croissance l’est aussi !

Les menaces contre les fonctionnaires et agents publics, contre les services publics concernent tous les salariés. Le gouvernement cherche à isoler, compartimenter les uns et les autres… pour en définitive TOUT remettre en cause. Il s’attaque aux fonctionnaires pour mieux privatiser les services publics. Il s’attaque au code du travail et aux conventions collectives qui sont des obstacles à sa politique. C’est pourquoi, agents et salariés des services publics, nous exigeons le retrait des ordonnances contre le code du travail tout autant que la défense du statut des fonctionnaires.

C’est pourquoi la Fédération CGT des 
services publics appelle tous les agents à se mobiliser sur toutes les initiatives prises en territoires JEUDI 19 octobre 2017

Préavis de grève 19/10/2017 adressé à M. Gérald DARMANIN

Monsieur le Ministre,
Après les journées de mobilisation des 12, 21, 28 septembre et 10 octobre, la CGT a décidé de poursuivre la bataille contre les projets d’ordonnances portant sur le Code du Travail. La CGT poursuit le combat pour un Code du Travail renforcé, de nouveaux droits d’expression des salariés et d’intervention de leurs représentants, l’amnistie pour les militants syndicaux et le respect des libertés syndicales, le renforcement des conventions collectives et le rétablissement de la hiérarchie des normes et du principe de faveur.
Vous ne vous êtes toujours pas saisi à ce jour des périodes des préavis de grèves déposés pour ouvrir des négociations sur nos revendications.
Outre les revendications portant sur le Code du Travail, dont le devenir aura nécessairement un impact sur la Fonction publique et son cadre national de garanties statutaires, le 19 octobre sera l’occasion pour les personnels de la Fonction publique de porter leurs exigences sur l’augmentation des salaires, le développement de l’emploi, l’amélioration des conditions de travail, le renforcement de la protection sociale et des droits à la retraite.
Dans le champ de la Fonction publique territoriale, notre organisation porte également l’exigence de :
• L’arrêt du processus de réforme territoriale ;
• L’arrêt des suppressions de postes ;
• La mobilisation des moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement des missions publiques des collectivités territoriales dans l’intérêt des usagers ;
• L’instauration des 32 heures pour réduire le chômage et garantir des conditions de travail respectueuses des agents ;
• Le rétablissement à 1% de la cotisation CNFPT ;
• Le respect des principes statutaires en matière de formation et de pénibilité, à l’inverse de la logique portée par la transposition du CPF et du CPA ;
• Le respect plein et entier de la démocratie sociale, du syndicalisme, de son rôle de représentation des agents et de ses moyens de fonctionnement et d’intervention (CT et CHSCT) ;
• La pérennité de l’emploi pour les personnels impactés par le nouveau décret portant sur les rythmes scolaires ;
• L’aboutissement rapide du chantier engagé ces derniers mois pour la revalorisation des carrières des ATSEM.
Dans ce cadre, la Fédération CGT des Services publics dépose donc un préavis de grève de 0 à 24 heures pour l’ensemble des agents de la Fonction publique territoriale concernant la journée du 19 octobre 2017.
Nous vous adressons, Monsieur le Ministre, nos sincères salutations.
Pour la Fédération CGT des Services publics,
Baptiste TALBOT,
Secrétaire général

jeudi 5 octobre 2017

Préavis de grève National..... un préavis local a été également déposé en Mairie de Berre.



Pourquoi doit-on se mobiliser le 10 Octobre ?


Toutes et tous mobilisé.e.s le 10 Octobre 2017 !

Depuis son élection, Macron déroule son programme Ultra-libéral de casse de notre modèle social. Là où les gouvernements précédents agissaient par petits morceaux, Macron et sa majorité ont décidé de mettre en route le rouleau compresseur de la destruction sociale en s’attaquant frontalement au droit du travail, à la protection sociale, à la santé, à la retraite et au chômage, en témoigne la présentation du projet de loi de finances 2018.
Le gouvernement veut livrer les services publics et les agents à la concurrence, pour cela tout est mis en oeuvre à travers : le démantèlement du statut, le gel du point d’indice, l’augmentation de la CSG, la mise en place des jours de carence, la remise en cause du déroulement de carrière, la privatisation des missions, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires.
Après la loi EL KHOMRI, le gouvernement voudrait poursuivre : la casse du droit du travail avec la remise en cause du contrat de travail, du CDI et du temps de travail, l’inversion de la hiérarchie des normes, le plafonnement des indemnités prud’homales, le référendum dans toutes les entreprises, la fusion des instances représentatives du personnel.

Au travers de l’ensemble de ces attaques,aucun salarié du public, du privé, aucun retraité, aucun jeune, aucun privé d’emploi ne sera épargné.

En plus des attaques contre les droits et conditions de travail, s’ajoute une attaque contre la protection sociale, par le dynamitage du régime solidaire de la sécurité sociale et de l’assurance-chômage :

  • En transférant son financement par cotisations (salariales et patronales) vers l’impôt avec l’augmentation de la CSG.
  • En voulant s’attaquer au système de retraite par répartition sur le principe de solidarité intergénérationnelle.
  • En réformant le droit à l’assurance-chômage remettant également en cause la gestion tripartite de l’Unedic.

Pour en finir avec ces politiques au service de la seule finance, pour la défense et la conquête de droits nouveaux, pour le progrès social la CGT revendique :

  • L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux,
  • le SMIC à 1 800 €,
  • passage aux 32 h avec maintien de salaire,
  • l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • la retraite à 60 ans à taux plein et la reconnaissance de la pénibilité,
  • une politique industrielle créatrice d’emplois, répondant aux besoins de la population,
  • une Protection Sociale solidaire de haut niveau,
  • le maintien et le développement des Services Publics au plus près des usagers,
  • la fin des exonérations de cotisations sociales, de la fraude et de l’évasion fiscale,
  • l’abrogation de la Loi Travail, Macron, Rebsamen, Santé, NOTRe et toutes les lois régressives…

EN GREVE, EN MANIFESTATION
MARDI 10 OCTOBRE 2017
14H00 VIEUX PORT – MARSEILLE

jeudi 14 septembre 2017

NOUS APPELONS TOUS LES SALARIÉS, RETRAITÉS, PRIVÉS D’EMPLOIS, ÉTUDIANTS, LYCÉENS, À PARTICIPER MASSIVEMENT A LA JOURNÉE DU 21 SEPTEMBRE 2017.

À l’appel des Organisations départementales CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, 60 000 Salariés, Retraités, Privés d’Emplois, Étudiants et Lycéens ont manifesté à Marseille et 1000 à Arles, dans le cadre de la journée nationale de grève du 12 septembre 2017 contre:

• les ordonnances Macron qui visent à détruire le droit du travail
• les attaques sur les Services Publics (baisse des budgets, gel du point d’indice, suppression de 120 000 postes, jour de carence…)
• les attaques sur la Sécurité Sociale (baisse des cotisations et augmentation de la CSG) : remise en cause de l’Assurance Maladie, Chômage, des Retraites (régime général et spécifiques)
• la suppression des Contrats Uniques d’Insertion et pour leur transformation en emplois statutaires.Cette première journée de mobilisation est une réussite, avec plus de 300 arrêts de travail dans les entreprises, services et collectivités du département. Le gouvernement doit prendre la mesure de la colère et de la détermination du monde du travail à défendre notre modèle social.L’argent existe dans notre pays pour répondre aux besoins sociaux, pour l’augmentation des salaires, pensions et revenus de remplacement.

NOUS EXIGEONS :
• Le retrait des ordonnances, l’abrogation de la Loi Travail, Macron, Rebsamen, Santé et toutes les lois régressives…
• L’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux,
• le SMIC à 1 800 €,
• passage aux 32 h avec maintien de salaire,
• l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
• la retraite à 60 ans à taux plein et la reconnaissance de la pénibilité,
• une politique industrielle créatrice d’emplois, répondant aux besoins de la population,
• une Protection Sociale solidaire de haut niveau,
• le maintien et le développement des Services Publics au plus près des usagers,
• la fin des exonérations de cotisations sociales, de la fraude et de l’évasion fiscale.

JEUDI 21 SEPTEMBRE 2017 
à 10H30 
au
VIEUX PORT MARSEILLE

vendredi 3 février 2017

Compte-rendu du Comité Technique du 2 février 2017


- Le procès-verbal du 8 décembre 2016 a été approuvé

- Mise à jour des tableaux des effectifs
Pour mettre en concordance le tableau des effectifs avec les postes prévus au budget municipal, 103 postes non pourvus ont été supprimés

Questions diverses
- NBI
Depuis 2015, une nouvelle NBI a été instaurée suite à la nouvelle politique de la ville.
Sur Berre-l'Étang, 4 quartiers en bénéficient: les Bessons, la Marielie le Béalet et le centre-ville.
Certains agents ont droit à cette nouvelle NBI suite à leur activité, leur grade et certains critères!

Nous demandons son application car elle devrait être effective depuis 2015
La municipalité nous informe qu’elle y travaille et que les personnes concernées doivent exercer plus de 50 % de leur temps de travail dans les quartiers définis